Givry Louis Jadot 2012

Givry Louis Jadot 2012 & le boeuf bourguignon

S’il y a bien une règle facile à retenir en matière d’accord, c’est le jeu régional. Voilà que vous vous mettez à cuisiner un plat typique d’une région. Ne cherchez pas votre vin plus loin que la zone géographique dont peut se targuer la recette.

J’ai même appris un pense-bête facile à retenir du sommelier Cédric Maupoint, du Shangri-La Hôtel : déguster le vin qui a servi à la cuisson.

Pour cette fois, je vais déroger à la règle car j’ai en stock un Louis Jadot 2012 de Givry. Et j’avoue avoir bien envie de le croquer, et je ne l’ai pas prévu dans ma recette. « Croquer » parce qu’il est composé de gamay et de pinot noir. La promesse d’une belle bouche de fruit. Ce vin est donc tout trouvé pour jouer l’accord régional avec le boeuf bourguignon.

Notes de dégustation

Couleur : la robe est rubis, et commence même à tirer les couleurs d’une mûre. Rappelons que c’est un millésime 2012. Le vin a deux ans.

Nez : le premier nez est intense et bien généreux en alcool. Le vin a besoin d’un peu d’oxygénation pour libérer ses arômes. Le deuxième nez est plus fruité, sur des notes de fruits rouges.

Bouche : la bouche est pleine de fruit et ample, avec des tanins soyeux. On imagine d’emblée que ces derniers s’accorderont avec la tendresse des divers morceaux du boeuf bourguignon. Le terroir est particulièrement marquant dans ce vin car on distingue bien le caractère des deux cépages. La fin de bouche est épicée et laisse apparaître une légère amertume.

Conclusion : l’accord est réussi !

Voici la recette du boeuf bourguignon

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